01/05/2015

Vas y si t'es cap

C’est souvent dans les moments comme ça, quand on ne s’y attend pas. On sort dans l’espoir de l’apercevoir, on est déçu.

On se fait accoster. T’as pas un 06. Elle est mignonne ta copine. Qu’est-ce qu’ils sont lourds les gars ici. Foutez nous la paix.

« Rejoins-moi après »

On rigole. On a encore trop bu.

« Vas-y si t’es cap »

Et les choses sérieuses commencent. Appartement 30. Présentation. Politesses. Que fais-tu dans la vie. Ah moi aussi je la connais. J’en étais sûre, ça se voyait.

Les choses se passent. C’est différent. C’est excitant.

Il est temps de partir. De reprendre le cours de sa vie. Faire comme si de rien n’était. On a l’habitude au fond. Ça s’apprend. C’est plus trop gênant, quand le cœur n’existe plus.

Mais cette fois-là, c’était différent.

Beaucoup trop de choses à faire. Beaucoup trop d’imprévus, prévus. Beaucoup trop de réveils, à 4 h du matin parce que, comme par magie, je passais par ici. Beaucoup trop de nuits blanches à penser, partager, oublier. Beaucoup trop de choses à se reprocher, sans se les dire. Beaucoup trop de partage, de jalousie. Beaucoup trop de résolutions qu’on ne tiendra jamais. Beaucoup trop de fois où je cite ton nom sans m'en apercevoir. Beaucoup trop de fois, où je te cherche. Tu es toujours là. Et beaucoup trop de nuits à rêver, ce qu’on ne veut pas vivre et qu’on ne vivra jamais.

C’est bien l’impossible.

4 mois c’est long.

T’aurais pût prévenir. 

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