Il est 5 heures du matin. Mon lit
est froid. Ton dos l’est encore plus.
Je me demande ce qui peut bien te
passer par la tête parfois.
Tu respires fort. Tu as bu. Ça se
sent.
« Ouvre-moi »
Tu passais par-là, encore une
fois. C’est fou où le hasard te mène, vers ces heure-là.
T’es doux.
Tu donnais plus de nouvelles
depuis quelques jours et te voilà revenu. Et moi qui dort et qui t’ouvre. Qu’est-ce
que je ferais sans toi. Qu’est-ce que tu ferais sans moi.
Tu me racontes vaguement. De la
boue sur tes chaussures. Un tour au poste de police. La féria. Une copine. Mais
qu’est-ce que tu fou là.
Et comme à tes habitudes, tu as
laissé ton sérieux quelque part, mais loin de moi. Tu remues. Tes rires lézardes
sur les murs de mon appartement beaucoup trop étroits. Ta joie de vivre est
contagieuse.
Tu m’as réveillé.
Tu t’endors et tu rêves.
Demain, attend toi à ce que je te
demande de partir.
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